vendredi 31 mai 2013

Deux concerts pour le weekend

Concert Quartet Christine Lutz :

vendredi 31 mai 2013

avec Christine Lutz harpe, Philippe Guignier guitare, Gilles Schlaf contrebasse et Thierry Lutz batterie

A 20h au Pôle culturel et scientifique de Rochebelle à Alès: gratuit

Concert Limousine Blues

samedi 1 juin 2013



Cap Vezenobres - Concert à Vézénobres

(30 - Gard - Languedoc-Roussillon - France)
Le 01 -.06-2013
Blues En Scènes - Acte 2- Limousine Blues
Terrasses Du Château
Tel : 06 14 67 97 50
10 euros
19 H30


jeudi 30 mai 2013

Mulgrew Miller vient de nous quitter (Bruno Pfeiffer dans la Libération)

Mulgrew Miller, mort d'un maître modeste du jazz

09 Mulgrew Miller 3 by PH Victime fin mai de deux accidents vasculaires cérébraux, le pianiste Mulgrew Miller, âgé de 58 ans, est décédé le 29 mai à Allentown, en Pennsylvanie. Il fait partie des géant sous-estimés du jazz. Ecoutez l'improvisation inspirée et généreuse de Jordu, sur son disque en solo. Rendons-nous à l'évidence : l'olibrius qui magnifie le thème de Duke Jordan improvisait dans la cour des grands. De quel chapeau sortait le colosse débonnaire à carure de basketteur? Celui qu'avaient découvert les spectateurs du Sunset en octobre 2010. Ou avec Ron Carter, la même année au New Morning, ahuris devant le calibre! Grâce au producteur du CD (Solo), Xavier Felgeyrolles, je rentrais en contact avec Mulgrew en 2010.
Interrogé par mail, le pianiste me répondait (je n'en reviens toujours pas de pareille humilité) qu'il ne se considérait pas comme un pianiste majeur! « Un artiste significatif, mettons ». Pardon d'insister, mais l'impro de Jordu m'en avait fichu plein l'entendement. « OK, OK, mais c'est parce que le morceau s'y prête. Très souple. » Aucune vantardise de la part du Monsieur. Aucune frime. Selon les dictionnaires, Mulgrew déclare qu'un passage à la télé d'Oscar Peterson au Joey Bishop Show, lui a inoculé la révélation. Mais il ne revendique pas d'héritage. Il reconnaît néanmoins ceci : « une pareille influence ne vous quitte jamais. Plusieurs aspects de son jeu m'ont marqué, à commencer par le toucher ».
Les fées du Swing, du Gospel et du Blues, se sont penchés sur les phrases de Mulgrew. Il n'en dore pas son CV : « je ne considère pas mon style envahi par le Blues. Bien entendu, vous en trouverez dans mes racines. Les gens apprécient, d'autant qu'on discerne ces racines avec peine chez les pianistes de jazz actuels.». Idem pour les standards. Qu'il ne range pas au titre de répertoire définitif. “J'apprécie autant les compositions récentes”. Mais comment s'affranchir du goût des standards quand on admire Hank Jones? Mulgrew révérait l'artiste mort en mai 2010 : “Hank m'a encouragé sans cesse. Il a pratiqué jusqu'au dernier souffle. Un exemple.
Mulgrew dépassait la notion de genre. Le personnage assurait le piano des Jazz Messengers d'Art Blakey, puis des formations de Mercer Ellington, Joe Henderson, Tony Williams, Betty Carter ou Woody Shaw! Il était attiré par le langage funambule de Bud Powell (“Il ne me quitte jamais”); autant séduit par Giant Steps de John Coltrane que par le traditionnel Body and Soul (“L'approche est différente, c'est tout”); épaté par les démiurges (“Les improvisations de Charlie Parker, John Coltrane et Miles Davis débordaient de Blues”). Musicien apprécié de studio, Mulgrew se montre aussi efficace à côté de Dave Holland, que de Freddie Hubbard, Johnny Griffin ou Bobby Hutcherson.
En définitive, son étoffe place le Seigneur dans la catégorie des virtuoses intemporels du piano, sur les traces d'Art Tatum, dont Mulgrew maîtrise le feeling et l'invention; de Teddy Wilson, dont il maîtrise la suprême élégance des transitions; de McCoy Tyner, pour le sens du développement harmonique; ou dans le jeu de son premier modèle Oscar Peterson, pour la griserie ininterrompue. Dans leur lignée, assurément.
J'ai revu Mulgrew en novembre 2011, avec le Golden Striker Trio de Ron Carter au festival de Reims Djaz 51. Sa réserve avant le concert m'avait sidéré. Discrètement concentré sur le fauteuil de loge, silencieux au milieu des bavardages, recueilli. Je me suis présenté. Il m'a salué avec une affabilité confondante. Le concert? Majestueuse prestation.
Dans le livret de Solo, le pianiste français Laurent de Wilde, élève de Mulgrew, pousse un cri d'amour : “on voit souvent l'histoire du jazz comme un arbre. Miller se situe au milieu, là où coule la sève. Le sens de la tradition le rattache au centre de cette musique”.
Mulgrew joue sur des centaines de disques. Se retrouve leader de plusieurs albums. Paradoxalement, il signait son premier disque tout seul en 2010. Pourquoi? “J'ai attendu le moment. J'ai trop de respect pour la discipline: le moment était venu”. CD splendide, enregistré en 2000 au Festival Jazz en Tête de Clermont-Ferrand, enchaînement de perles (Con Alma, de Dizzy; Yardbird suite, de Parker). Le disque de haut niveau pour grand public. Le musicien pour musiciens, né à Greenwood dans le delta du Mississipi la même année que moi (1955), a grandi à Memphis, sous l'ombre tutélaire de Phineas Newborn Jr, autre phénomène du clavier, au destin tragique. Mulgrew, le virtuose méconnu rejoint Oscar, comme il l'appelait, au paradis pianiste. Peterson n'éprouvera aucun mal à le reconnaître. Il n'en restait qu'un de la classe de Mulgrew Miller.

Bruno Pfeiffer

CD's 
Mulgrew Miller : Solo (2010)  - Space Time Records/SOCADISC
Ron Carter/Mulgrew Miller/Russel Malone : Golden Striker Trio Live at San Sebastian(2012) - CD + DVD Distribution Orkhestra


Crédit Photo
Philippe Ethelrede

samedi 25 mai 2013

Article dans la Libération par Bruno Pfeiffer sue Joëlle Léandre

25/05/2013

vendredi 24 mai 2013

Deux concerts de Jazz vendredi 24 mai


  Café Ever'in, place Séverine Nîmes:
 à 21.00 le Trio HILL  organisé par LE JAZZestLà

VENDREDI 24 MAI

LUNEL-VIEL - Hérault 
Vendredi 24 mai à 21h00
Salle Antoine Roux
 

ANNE DUCROS QUARTET
 "Ella...my dear"


Anne Ducros (voix), Benoît de Mesmay (piano), Gilles Nicolas (contrebasse) et Bruno Castellucci (batterie)

mardi 21 mai 2013

3 nouvelles livres de jazz chez ALTER EGO Editions







COMMUNIQUÉ




A PARAÎTRE EN JUIN CHEZ ALTER EGO:
TROIS NOUVEAUX TITRES DANS LA COLLECTION «JAZZ IMPRESSIONS»


La collection «Jazz Impressions» des éditions Alter ego s’enrichit de trois nouveaux titres qui seront en librairie à partir du mois de juin.

  • Ce jour-là sur la planète Jazz de Jean-Louis LEMARCHAND

Miles aux Champs-Elysées, Ella à Harlem, Solal à Manhattan, Shepp à Alger, Goodman à Moscou….
«Ce jour-là sur la planète jazz» raconte à sa façon, très subjective, un siècle de jazz, qui prend son départ en 1913 (le 6 mars), avec la première citation du terme «jazz» dans un journal (de San Francisco) et s’achève par un concert de deux seniors bien verts, Ahmad Jamal et Yusef Lateef, 172 ans à eux deux, en juin 2012 (le 27) à l’Olympia (de Paris).
Un parcours où le lecteur retrouve quelques-uns des génies créateurs de «la plus populaire des musiques savantes», Louis Armstrong, Billie Holiday, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Charles Mingus, John Coltrane, Martial Solal, Michel Petrucciani.
Jean-Louis LEMARCHAND est chroniqueur de jazz – La Tribune, VSD, Pleine Vie, Les Dernières Nouvelles du Jazz et membre de l’Académie du Jazz.
(Broché, 112 pages, 12 euros. ISBN 978-2-915528-37-4).

  • Hess-O-Hess, Chroniques 1966-1971 par Jacques B. HESS(1926-2011), préface de Lucien MALSON

Sous la direction de sa fille Anna Hess, cet ouvrage rassemble une savoureuse sélection de chroniques, parues entre 1966 et 1971 (pour l’essentiel dans Jazz Hot et Jazz Magazine) où transparaît ce qui caractérise l’esprit singulier de Jacques B. Hess: une érudition et une capacité d’analyse incomparables, un humour sans limites et souvent dévastateur.
Contrebassiste, critique et historien du jazz, musicologue, traducteur, écrivain, Jacques B. Hess a entamé sa carrière de musicien à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il fut emprisonné dans le camp de concentration de Buchenwald.
Rescapé de ce camp, et décoré de la légion d'honneur, il a accompagné de nombreux musiciens de jazz pour des séances d'enregistrement ou lors de tournées dans le monde entier. Entre autres, Claude Bolling, Guy Lafitte, Jack Diéval, Eric

Dolphy, Bud Powell et Duke Ellington ont fait appel à lui. (Broché, 232 pages, 17 euros, ISBN 978-2-915528-39-8).


  • My favorite things, le tour du Jazz en 80 écrivains, préface de Yannick SEITÉ, illustration de couverture de Pierre ALECHINSKY

Rassemblés par Franck MÉDIONI, ils sont 80 écrivains, romanciers, poètes, auteurs de polar, essayistes, philosophes, hommes, femmes, toutes générations et genres confondus. Chacun d’entre eux a choisi un album de jazz qui l’a marqué et a écrit un texte libre dessus. A la manière d’un big band, ce livre collectif inédit, à la fois singulier et pluriel, réunit 80 auteurs qui, en toute liberté, expriment leur amour du jazz.
À côté de retrouvailles avec des écrivains mélomanes connus comme connaisseurs du jazz (le jazz lui aussi a ses Nietzsche, ses Jouve et ses Quignard et l’on croisera même ici quelques intimidantes autorités critiques), à côté de la confirmation de telle ou telle intuition (« Je me disais bien aussi, que X ne pouvait qu’aimer le jazz... »), My Favorite Things, le tour du jazz en 80 écrivains ménage à son lecteur le plaisir, la surprise, de découvrir la prédilection de tel écrivain, de tel poète dont l’œuvre fait à peu près complètement silence sur les musiques de jazz, pour tel musicien, pour un disque donné.

Journaliste, écrivain, producteur de l’émission Jazzistiques sur France Musique, Franck Médioni est l’auteur de plusieurs livres sur la musique: John Coltrane, 80 musiciens de jazz témoignent (Actes Sud), Miles Davis, 80 musiciens de jazz témoignent (Actes Sud), Le goût du jazz (Le Mercure de France), Martial Solal, ma vie sur un tabouret (Actes Sud), A voix basse, entretiens avec Joëlle Léandre (Editions MF), Albert Ayler, témoignages sur un Holy Ghost (Le mot et le reste), Jimi Hendrix (Gallimard), La voie des rythmes, avec le peintre Daniel Humair (Editions Virgile), Louis Armstrong, enchanter le jazz, avec le dessinateur Michel Backès (A dos d’âne).
(Broché, 272 pages, 19, 50 euros, ISBN 978-2-915528-38-1)





CONTACT PRESSE :
Joël Mettay 06 87 73 94 90
leseditionsalterego.wordpress.com




vendredi 17 mai 2013

Concert 'HILL TRIO' à l'Ever'in Nîmes, le vendredi 24 mai à 21.00 par LE JAZZestLà






« Hill » trio Jobic le Masson piano
John Betsch batterie Peter Giron contrebasse

Il y a eu tant de trios piano/basse/batterie qu’on pourrait penser qu’il est difficile d’innover encore avec cette formule. Le trio de Jobic le Masson, pianiste et compositeur inspiré par Monk et Andrew Hill, nous prouve le contraire, nous entraînant vers des routes nouvelles. Le récent album « Hill », salué par la critique, en est une parfaite illustration. Ni imitation ou hommage, c’est plus un clin d’œil à l’ influence revendiquée du pianiste Andrew Hill, trop méconnu sans doute, qui fut pourtant dans les années 60/70 un pianiste très créatif qui enregistra avec Charles Tolliver, Ron Carter, Cecil Mc Bee, Woody Shaw, Paul Motian et tant d’autres grands de l’histoire de cette période.
La musique de ce trio résulte d’une longue collaboration entre les trois musiciens qui trouvèrent leur son lors de nombreuses séances au regretté club parisien Les Sept Lézards véritable laboratoire de la création musicale.
Nous connaissons bien ici les deux autres piliers du trio : John Betsch (venu avec le trio Kuntu en novembre 2012) un des héritiers directs de Max Roach par sa maîtrise de la polyrythmie. Faut-il rappeler que ce maître fut compagnon de route d’Archie Shepp, de Mal Waldron, d’Abbey Lincoln, d’Abdullah Ibrahim, de Steve Lacy de nombreuses années avec JJ Avenel et bien d’autres. Peter Giron (présent aussi dans le trio Kuntu) était revenu à l’Ever’in pour un mémorable concert aux côtés de Sylvia Howard où l’on a pu apprécié son remarquable jeu. Lui aussi est un habitué des collaborations avec les jazzmen de haut niveau. Dans le trio, son jeu s’affirme plus que jamais, précis et lyrique, avec une pulsation impeccable qui nous emporte.
C’est donc un vrai bonheur de les retrouver avec ce pianiste qui n’hésite pas à s’aventurer dans les champs accidentés de l’improvisation avec une rare puissance. Oui, on est loin des chemins battus ! Nous savons que ce trio est ravi de se produire ici, cela promet une soirée jazz-club à ne pas manquer !

Réservation conseillée : lejazz.estla@laposte.net / 04 66 64 10 25
Prochain rendez-vous : Fête de la musique Vendredi 21 Juin 2013
Jazz à l’Ever’in avec LE JAZZ EST LA

jeudi 16 mai 2013

Quelques concerts de Jazz pour le weekend

AUBAIS le samedi 18 mai à 20.30

Villa Vichia, 810 chemin de Cardione; tél: 04 66 77 07 98

Serge Casero: saxophone et chant; Philippe Rosengoltz: piano; Michel Altier contrabasse

Entrée gratuite

Nîmes le samedi 18 mai à 22.30

Parvis des Arènes:  Maceo Parker 


Et pour les Connaisseurs toujours le Jazz in Arles


mercredi 15 mai 2013

Article par Bruno Pfeiffer Libération sur le Blues


14/05/2013

lundi 13 mai 2013

Anne Ducros Quartet à Lunel-Viel le 24 mai


VENDREDI 24 MAI

LUNEL-VIEL - Hérault 
Vendredi 24 mai à 21h00
Salle Antoine Roux
 

ANNE DUCROS QUARTET
 "Ella...my dear"

Anne Ducros (voix), Benoît de Mesmay (piano), Gilles Nicolas (contrebasse) et Bruno Castellucci (batterie)

Formée à la musique baroque (Couperin, Rameau...), Anne Ducros se consacre au jazz dès le milieu des années 80. Un Prix de l’Académie de Jazz, deux Victoires de la Musique, un Django d’Or et six albums plus tard, la mezzo du tempo vient donc poser un voile d’élégance française, de sensualité et de groove noir sur une sélection de compositions originales et de standards harmonisés pour l’occasion. Un spectacle original qui résulte du travail pédagogique mené tout au long de l’année dans la Loire. Anne Ducros rendra notamment hommage à l’une de ses plus grandes sources d’inspiration.

Parfois surnommée « l’Ella blanche », la chanteuse établie à Boulogne-sur-Mer habite en effet depuis ses débuts le répertoire d’Ella Fitzgerald. Sur Ella… My Dear, son sixième opus paru en 2010, elle s’emparait enfin de toutes les facettes d’Ella, explorant notamment la veine improvisatrice (L’art du scat) de la First lady of song. Limpidité, fluidité du phrasé, inventivité, la Française est l’une des rares chanteuses au monde à pouvoir se frotter ainsi à Bewitched, Dindi ou Stardust.

 VENDREDI 24 MAI
 Lunel-Viel, Salle Antoine Roux, 21h00
Tarifs : 20 euros / 18 euros (adhérents) / gratuit pour les moins de 16 ans
Renseignements et préventes au 04 66 80 30 27
www.jazzajunas.fr

jeudi 9 mai 2013

Jazz in Arles du 11 au 18 mai 2013



DU 11 AU 18 MAI
JAZZ IN ARLES 18ème édition
Samedi 11 mai 11h00“Criée” d'ouverture du festival par une déambulation musicale dans les rues arlésiennes

Avec Roland Pichaud, crieur  et Daniel Malavergne, tuba

Lundi 13 mai 18h30
Apéro-concert à la chapelle du Méjan

Entrée libre dans la limite des places disponibles
Journal intime
Sylvain Bardiau, trompette / Frédéric Gastard, saxophone basse / Matthias Mahler, trombone

Jazzmix in New York, d'Olivier Taieb (2010, 90') 20h30

Mardi 14 mai 20h30
Marilyn Crispell & Gerry Hemingway Duo
Marilyn Crispell, piano / Gerry Hemingway, batterie

Mercredi 15 mai 20h30
Edouard Ferlet "Think Bach"
Edouard Ferlet, piano solo

Thomas Enhco Trio
Thomas Enhco, piano / Chris Jennings, contrebasse / Nicolas Charlier, batterie

Jeudi 16 mai 20h30
Guillaume de Chassy Trio "Silences"
Guillaume de Chassy, piano / Thomas Savy, clarinettes / Arnault Cuisinier, contrebasse

Vendredi 17 mai 20h30
Ralph Alessi/Fred Hersch Duo
Ralph Alessi, trompette / Fred Hersch, piano

Samedi 18 mai 20h30
Susanne Abbuehl Quartet "The Gift"
Susanne Abbuehl, voix / Matthieu Michel, trompette et bugle /  Wolfert Brederode, piano et harmonium indien / Olavi Louhivuori, batterie et percussions
Tarifs : 20€ / 15€ / 7€
Pass Jazz : 40€ (5concerts + 1 projection)
Renseignements et réservations : 04 90 49 56 78 / mejan@actes-sud.fr
A visiter : www.lemejan.com
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Quelques concerts de jazz pour samedi 11 mai

A Aubais: Duo Jazz Broadway avec Olivier Gaillard au piano et Michel Altier à la contrebasse.

Villa Vicha, 810 chemin de Cardione, tel 04 66 77 07 98 ou 04 66 80 24 24; entrée libre


A Sommières: Nozmu Blackfoot Quartet  à partir de 21.30

Michel Munoz: vibraphone; Vivian Peres: batterie; Francis Balzamo: basse; Jacques Leroy: congas;

Invités: André Canard: trombone; Bruno Brouillet: djembé

Quai des Arts, ancienne gare de Sommières  tél: 04 66 71 52 61  prix: 10 et 7 euros

mardi 7 mai 2013

Concert Laure Donnat à Brignon le 12 mai


«On goûte à nouveau le charme de sa voix, son aisance, sa sensibilité souvent mêlée de tendresse sur les tempos lents, son punch, et sa façon de se donner corps et âme. Ce qui frappe dans son jeu c’est la puissance du son, même quand elle chante piano, celle qu’on trouve chez toutes les grandes, quel que soit le type de musique.» 

                                                                                       Serge Baudot, Jazz Hot
















samedi 4 mai 2013

Concert SMAC-PALOMA Nîmes, le vendredi 10 mai

Les anciens amis du trompettiste Miles Davis vont jouer au     SMAC Paloma -Nîmes le vendredi 10 mai



VENDREDI 10 MAI

NIMES - Gard
Le Vendredi 10 mai à 20h30
SMAC - PALOMA  
Date unique en France !!



MIKE STERN and BILL EVANS BAND
                   
Mike Stern (guitare), Bill Evans (saxophone), Tom Kennedy (basse) et Dave Weckl (batterie)

Un concert rare à ne pas rater !!
Un quartet de légende pour une première collaboration avec la nouvelle Scène de Musiques Actuelles Paloma de Nîmes.
Au milieu des années 70, Mike Stern commence à faire des vagues avec le groupe Blood, Sweat & Tears. Mais c'est surtout son travail dans la formation de Miles Davis, en 1981, qui va le propulser sur la scène jazz/fusion. Il fut ensuite enrôlé par Jaco Pastorius et devint un membre actif de Steps Ahead avant d'entamer une prometteuse carrière solo. Et que dire des musiciens qui l'accompagnent ? Bill Evans qui a fait partie lui aussi du groupe de Miles Davis et de Step Ahaed que l'on peut voir aux côtés de Carlos Santana, Dave Weckl révélé par Chick Corea fait partie des ténors de la fusion depuis plus de 30 ans et Tom Kennedy, magnifique bassiste vu aux côtés de Dizzy Gillespie, Randy Bracker, Al Di Meola et bien d'autres.

Looking For Abraxas Première partie
Ce quartet, nourri par la sensibilité de chaque musicien, au service de compositions de Guilhem Verger, et laissant une réelle place à l'improvisation, puise autant son inspiration dans le jazz européen qu'américain, et tente de se rapprocher au maximum de « la voie du chant intérieur».
Projet issu des résidences 2013 du Collectif JAZZ EN L'R.

VENDREDI 10 MAI
SMAC PALOMA, NIMES
Tarifs : 20€ / 24€ en préventes
23€ / 27€ au guichet
Tarif réduits pour adhérents de Jazz à Junas, chômeurs, étudiants, carte pass culture,
gratuit pour moins de 10 ans
Renseignements et préventes
www.paloma-nimes.fr
04 11 94 00 10


Billetterie en ligne :   

     

mercredi 1 mai 2013

Christian Vey, peintre de Jazz

Christian Vey, peintre de Jazz et des Femmes à Uzès

trouvé dans Chemin d'Art: http://www.ateliers-ouverts.com/chemin-vert-clair.htm#cv

                                                           

:


Une exécution simple, mais qui transmet une émotion semblable à l'instinctivité du jazzman.
Les regards et les mouvements de femmes apportent une touche d'érotisme, de la puissance dans la peinture. Les couleurs explosent sur la toile.
A simple execution, but conveys an emotion similar to the instincts of a jazz musician. Eyes and women's movements bring a touch of eroticism, the power in the paint. The colours explode on the canvas.
Carrignargues
Chemin de la Garrigue
30700 Uzès
06 61 13 76 89 - 04 66 75 24 39

Visite dans son atelier sur simple rendez-vous




L’artiste nous pose ici un fascinant problème, à savoir comment évoquer le mouvement en dehors de toute abstraction possible ? A cette question, Christian Vey nous propose deux mythes de l’imaginaire humain : le jazz, ce retour vers l’Homme Elémentaire, dans toute son acception, fait d’un univers tout en syncopes, rythmes et contre-rythmes. Et la Femme, cette terre nourricière qui porte en son sein l’humanité. Si Femme et jazz se fondent dans la même image, c’est précisément dans la note originelle au mouvement, considérée comme Principe de vie. Dans le rite sacrificiel qui faisait de la Femme la nourriture des dieux et qui a conduit Igor Stravinski à célébrer la première nuit du premier printemps par le sang terrible du Sacre.
C’est par la puissance d’un fauvisme rugissant, par les postures cabrées des musiciens dans le naissant de l’effort créatif, campés dans l’empreinte de la douleur extatique que la musique endiablée surgit du silence de notre inconscient.
D’un point de vue technique, les battements du jazz palpitent par la fusion incandescente de l’huile et du couteau que l’artiste utilise constamment dans les œuvres exposées. La mise en scène des couleurs, enchevêtrées dans le trait, confère à l’œuvre l’ivresse à son stade brut, inachevé. Le travail au couteau labourant la pâte souligne la forme en mettant en exergue chacune de ses nervures.