mercredi 1 mai 2013

Christian Vey, peintre de Jazz

Christian Vey, peintre de Jazz et des Femmes à Uzès

trouvé dans Chemin d'Art: http://www.ateliers-ouverts.com/chemin-vert-clair.htm#cv

                                                           

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Une exécution simple, mais qui transmet une émotion semblable à l'instinctivité du jazzman.
Les regards et les mouvements de femmes apportent une touche d'érotisme, de la puissance dans la peinture. Les couleurs explosent sur la toile.
A simple execution, but conveys an emotion similar to the instincts of a jazz musician. Eyes and women's movements bring a touch of eroticism, the power in the paint. The colours explode on the canvas.
Carrignargues
Chemin de la Garrigue
30700 Uzès
06 61 13 76 89 - 04 66 75 24 39

Visite dans son atelier sur simple rendez-vous




L’artiste nous pose ici un fascinant problème, à savoir comment évoquer le mouvement en dehors de toute abstraction possible ? A cette question, Christian Vey nous propose deux mythes de l’imaginaire humain : le jazz, ce retour vers l’Homme Elémentaire, dans toute son acception, fait d’un univers tout en syncopes, rythmes et contre-rythmes. Et la Femme, cette terre nourricière qui porte en son sein l’humanité. Si Femme et jazz se fondent dans la même image, c’est précisément dans la note originelle au mouvement, considérée comme Principe de vie. Dans le rite sacrificiel qui faisait de la Femme la nourriture des dieux et qui a conduit Igor Stravinski à célébrer la première nuit du premier printemps par le sang terrible du Sacre.
C’est par la puissance d’un fauvisme rugissant, par les postures cabrées des musiciens dans le naissant de l’effort créatif, campés dans l’empreinte de la douleur extatique que la musique endiablée surgit du silence de notre inconscient.
D’un point de vue technique, les battements du jazz palpitent par la fusion incandescente de l’huile et du couteau que l’artiste utilise constamment dans les œuvres exposées. La mise en scène des couleurs, enchevêtrées dans le trait, confère à l’œuvre l’ivresse à son stade brut, inachevé. Le travail au couteau labourant la pâte souligne la forme en mettant en exergue chacune de ses nervures.




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